Présentation
La Montagne noire
Un film de Jean-Pierre VERGNE
Scénario et dialogues Alain QUERCY et Louis GROSPIERRE
Avec Joël CANTONA, Ginette GARCIN, Patrick PRÉJEAN…
Une coproduction FRANCE 3 / GRAND LARGE PRODUCTIONS
Première diffusion France 3 : samedi 6 novembre 1999
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Résumé
Ancien International de Rugby, Jean-Baptiste IBANEZ est épicier ambulant et entraîneur de l’équipe de rugby de Pardhaillan, gros village dans la Montagne Noire.
« Faire l’épicier », c’est être aussi un peu pharmacien, apporter les courriers recommandés quand c’est trop loin pour le facteur, porter la bonne parole, réconforter les uns, encourager les autres, transporter un malade, bouger un meuble, remplir une déclaration d’impôts, bref se rendre utile.
Jean-Baptiste IBANEZ est épicier ambulant, depuis 4 ans. Lui, le fils d’ouvriers espagnols, en quelques années est devenu l’homme indispensable à toute la région. C’est un « vaillant », reconnaissant à cette région et à ses habitants de l’avoir accueilli.
Il est devenu le confident, parfois l’ami de ses multiples clients. Autour de la camionnette, les nouvelles circulent, bonnes ou mauvaises, habituelles ou exceptionnelles. La clientèle est variée : jeunes ou vieux, d’ici ou de passage, vacanciers de la ville ou étrangers, sans oublier ceux qui ne savent pas conduire, ou ceux à qui les gendarmes ont retiré le permis...
Parfois, on le prend à témoin, parfois les langues se délient, en oubliant sa présence...
Bref, Jean-Baptiste en sait long sur la région et sur ses indigènes...Il a ses habitudes, il a ses « préférés », il a ses « têtes ».
Mais, la grande passion de Jean-Baptiste, c’est le rugby, et pour combler le manque qu’il ressent depuis qu’il a décidé d’arrêter de jouer, il entraîne le petit club avec ferveur, supporté par le village, encouragé par tous les jeunes qui le suivent avec admiration, toujours à la recherche du joueur qui risque de faire défaut chaque dimanche pour que l’équipe puisse disputer le match.
A ses côtés, l’ami de toujours, NOUGARET.
Dur au coeur tendre, secret, il voue une amitié sans faille à Jean-Baptiste, et un amour pudique et entier à sa femme MARTHE.
Jean-Baptiste connaît bien ce couple. Il a vu naître leur amour et a été naturellement le témoin de leur mariage.
Pilier impulsif, Nougaret, sur le terrain, n’a jamais été un tendre. Mais depuis quelques temps, il ne se contrôle plus.
Son agressivité l’amène à de tels débordements qu’il est sanctionné et suspendu pour plusieurs matchs.
Jean-Baptiste cherche à en savoir davantage. Il s’interroge sur ce couple qui a tout pour être heureux... sauf peut-être... un enfant.
La rumeur s’installe au village. Marthe infidèle... Nougaret humilié... La violence monte et Jean-Baptiste a beaucoup de mal à contenir les excès de Nougaret.
Jusqu’à ce que Marthe disparaisse.
Les clans se forment, Nougaret se bute. Il veut savoir le nom de l’amant de Marthe.
Renseigné par sa grand-mère ADELE, Jean-Baptiste ramène le coupable à Nougaret, non sans avoir arraché à celui-ci quelques promesses...
En attendant, c’est le curé qui jouera le prochain match, même si dirigeants et supporters craignent un peu son manque de souffle et ses coups-bas...
L’essentiel, c’est que l’équipe du village, une fois de plus, ne déclare pas forfait !
Note d'intention
Pourquoi et comment Jean-Baptiste IBANEZ, épicier ambulant de son métier et entraîneur de l’équipe de rugby de Pardhaillan, gros village de la Montagne Noire, entre Saint-Pons et Béziers, peut-il devenir le héros d'une fiction télévisuelle ?
Tout d’abord, son caractère. Cet homme dans la trentaine est un « vaillant » doublé d’un « généreux ». La parole facile, il a d’instinct l’art de susciter les confidences et la réaction d’intervenir lorsque les problèmes se posent. Certains lui reprochent même quelquefois d’en faire un peu trop.
Un mélange de force (car c’est un colosse) et de gentillesse, il a le mot qu’il faut quand il faut et le geste qui convient lorsque c’est nécessaire. Depuis quatre ans qu’il exerce, ses clients sont devenus des amis.
Ensuite son métier. « Faire » l’épicier ambulant, c’est aussi porter la bonne parole, réconforter les uns, encourager les autres, transporter un malade, bouger un meuble, compter les gouttes des médicaments d’une vieille dame, remplir une déclaration d’impôts ou de sécurité sociale. Bref, se rendre utile.
Le territoire qu’il sillonne est à l’échelle de son gros canton. Une population à « géométrie variable ». Hors saison, les locaux ont leurs activités et loisirs séculaires. La vigne, l’olivier, les chèvres, la pétanque, le loto et la chasse aux sangliers. Mais aux beaux jours, le paysage humain se transforme. Le pays est envahi par les étrangers venus d’Europe du Nord. De nombreux touristes, caravaniers et autres, mais également et surtout ce que l’on peut appeler les nouveaux propriétaires : allemands, hollandais, anglais s’arrachent les vieilles maisons qu’ils retapent. Certains s’installent même à l’année. La coexistence de ces deux communautés est évidemment source de conflits que Jean-Baptiste est particulièrement apte à aplanir. En effet, à la différence de ses compatriotes, il connaît le monde. Ancien international de rugby, il a beaucoup travaillé et se débrouille même en anglais.
Enfin et surtout, il est l’animateur et entraîneur des équipes de rugby de Pardhaillan.S’il n’était pas une ancienne vedette, il aurait bien du mal à réunir chaque dimanche quinze joueurs pour former l’équipe senior. De toute façon, ce n’est jamais gagné d’avance.
Il a plus de facilités pour enthousiasmer les cadets. Les enfants l’idolâtrent. Il a un remarquable contact avec eux. Et pourtant...
Il est célibataire. Bien sûr, ce ne sont pas les occasions qui lui ont manqué. Mais il ne peut oublier son enfance cahotée. Fils « accidentel » d’un vendangeur saisonnier espagnol qui ne l’a jamais vraiment accepté, Jean-Baptiste a eu le malheur de perdre sa mère très jeune. Heureusement, il y a eu Adèle, sa grand mère, pour l’élever. Cette épicière bistrote adore son petit-fils. Ils vivent ensemble. Il ne lui cache rien, ou presque, car la vieille dame est bavarde. Ne la surnomme-t-on pas la « méchante » ? Jean-Baptiste lui pardonne cependant son goût pour les ragots et les médisances, car il sait qu’au fond sa grand mère a un bon cœur. Et puis, il est vrai qu’elle a le talent de faire rire.
Fiche technique
Fiche Technique
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Genre : |
Fiction TV unitaire |
Durée : |
90 minutes |
Equipe Technique
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Réalisateur : |
Jean-Pierre VERGNE |
Scénario et Dialogues : |
Alain QUERCY et Louis GROSPIERRE |
Directeur Photo : |
Gilles ARNAUD |
Chef opérateur son : |
Adrien NATAF |
Chef décorateur : |
Catherine D’OVIDIO |
Chef monteur : |
Bertrand SERVANT |
Musique : |
François FARRUGIA |
Production : |
FRANCE 3 / GRAND LARGE PRODUCTIONS |
Interprétation
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Joël CANTONA : |
JEAN-BAPTISTE |
Ginette GARCIN : |
ADÈLE |
Patrick PRÉJEAN : |
LE CURÉ |
Laurent SUIRE : |
Le jeune CLAVEL |